
Les bases de la RSE
Découvrez les 7 piliers de la RSE, des leviers essentiels pour concilier performance économique, impact social et respect de l’environnement.
Les bases de la RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises
La RSE : De quoi s’agit-il ?
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est définie par la Commission Européenne comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ».
Elle peut aussi être considérée comme « la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. »
En résumé, en tant qu’employeur, acheteur ou encore producteur, l’entreprise a un impact environnemental, social (c’est-à-dire sur ses parties prenantes : collaborateurs, fournisseurs, clients…) et sociétal (en somme, sur la société). Et qui dit impact, dit responsabilité ! Au même titre que les institutions ou les villes, les entreprises doivent elles aussi agir pour relever les défis sociaux et climatiques. C’est le concept même de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), dont l’idée est de pouvoir piloter la performance globale de l’entreprise.
S’appuyant sur les 3 piliers environnement – social/sociétal – gouvernance, une démarche RSE se traduit concrètement en engagements, objectifs, indicateurs et actions de la part de l’entreprise sur l’ensemble de son périmètre d’activité.
La RSE : A qui s’adresse-t-elle ?
Toutes les entreprises sont concernées. Quel que soit leur statut juridique, la taille de l’entreprise, chacune d’elle, à son échelle, a un impact sur ses parties prenantes.
Bien que la RSE ne fasse pas (encore !) l’objet d’une réglementation spécifique, la législation française impose cependant d’ores et déjà un certain nombre de dispositions pour les entreprises. Ces obligations, basées sur les effectifs de l’entreprise, sont régulièrement revues pour abaisser les seuils à partir desquels les entreprises vont être concernées. Objectif : responsabiliser le maximum d’entreprises !
On retrouve ainsi les réglementations sur le nombre de travailleurs handicapés, le plan de mobilité employeur, l’audit énergétique, le calcul du bilan carbone, la loi sur le devoir de vigilance, etc, comme briques de ce qu’on pourrait appeler le cadre législatif RSE.
Le changement doit s’opérer sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’entreprise ! La RSE concerne de fait tous les services (RH, QHSE, Administratif, Commerce, Communication…). C’est pourquoi, son succès repose sur l’engagement de la direction et d’un maximum de collaborateurs
Les 7 questions centrales de l’ISO 26000
La RSE est un sujet tellement vaste qu’elle ne se résume pas à une seule réglementation. Néanmoins, la norme ISO 26 000 est la norme (et non pas la réglementation) qui fait le plus consensus et est reconnue comme le premier standard international en termes de RSE. Contenant des lignes directrices et non des exigences, la norme ISO 26 000 permet de clarifier la notion de responsabilité sociétale, d’aider les entreprises et les organisations à traduire les principes en actes concrets, et de faire connaître les meilleures pratiques en matière de responsabilité sociétale, dans le monde entier.
La norme a été publiée en 2010 au terme de cinq années de négociations entre un très grand nombre de parties prenantes dans le monde entier (environ 99 pays impliqués). Des représentants des gouvernements, des ONG, de l’industrie, des groupes de consommateurs et du monde du travail ont été impliqués dans son élaboration. Elle représente donc un consensus international.
L’ISO 26000 aborde sept questions centrales qui correspondent à des thèmes que l’entreprise est amenée à traiter, dans le cadre de sa démarche RSE, et pour lesquels elle peut définir et mettre en place des actions. Le cadre est volontairement large et exhaustif pour permettre de couvrir tous les impacts des entreprises, y compris ceux des petites et moyennes entreprises (PME).
Comment appliquer ces principes au sein de son entreprise ?
Se fixer une feuille de route et des indicateurs
L’ISO 26000 propose à toute entreprise des lignes directrices pour mettre en place et améliorer sa démarche de responsabilité sociale et sociétale. Comme toute politique RSE, il est cependant primordial, une fois les lignes directrices fixées, de pouvoir évaluer et mesurer sa performance globale, afin de savoir où se situe l’entreprise en termes de RSE.
Ainsi, à chaque principe ou axe d’engagement doivent être associés des indicateurs, qui vont permettre de mesurer de manière quantitative les engagements RSE de l’entreprise. Sur l’aspect environnement, on pourra suivre la quantité d’électricité consommée, l’impact carbone ou encore la quantité d’eau consommée. Sur le social sociétal, une entreprise peut par exemple mesurer le nombre d’heures allouées au mécénat, le taux de travailleurs reconnus handicapés, ou encore l’index d’égalité homme/femme. Sur les aspects de gouvernance, une entreprise peut évaluer le nombre de collaborateurs formés aux achats responsables, le nombre de réunions entre la direction et le CSE, ou encore l’existence d’une politique anti-corruption.
A chaque entreprise de fixer sa feuille de route et ses indicateurs ! Elle peut pour cela avoir un poste dédié en interne (chargé / responsable de RSE), ou faire appel à un prestataire externe de conseil RSE (type Greenaffair).
Se fixer des objectifs et un plan d’actions
Prochaine étape, suite à la définition d’une politique RSE et le choix d’indicateurs associés : se fixer des objectifs à atteindre et une date d’échéance pour chaque indicateur, pour avoir une vision claire et précise de la ligne directrice de l’entreprise. Enfin, une fois ces objectifs définis, il ne reste plus qu’à mettre en place un plan d’actions associé, avec échéance et désignation d’une personne responsable. Ce plan d’actions permet d’assurer à l’entreprise l’atteinte de ses engagements RSE, et de pleinement mesurer son impact RSE.
Facile à dire, mais pas si évident à mettre en place dans la réalité des faits. Le suivi des objectifs et plan d’actions nécessite des ressources humaines et financières, et montre la nécessité d’un outil performant pour suivre et piloter sa démarche RSE.
Monitorer et piloter sa démarche RSE dans le temps
Les entreprises ayant amorcé la mise en place d’une démarche RSE et la définition d’une feuille de route RSE sont souvent démunies quant au monitoring et au suivi de leurs objectifs. En effet, tout l’enjeu est de suivre l’évolution de la stratégie RSE dans le temps, et faire en sorte que la démarche RSE vive et soit transverse à l’entreprise.
Or on constate que le plan d’actions est bien souvent suivi sur un fichier Excel, envoyé dans toutes les fonctions de l’entreprise, existant sous différentes versions, et mis à jour 1 ou 2 fois par an au maximum. Afin de bien piloter sa démarche RSE dans le temps, il est nécessaire d’utiliser un outil spécifique de mesure et pilotage RSE (voir notre article sur le sujet).
La mise en place d’un outil RSE sera un réel atout pour vous aider à communiquer et rédiger votre rapport RSE.
Vous souhaitez accélérer votre stratégie RSE ?
Avec plus de 20 ans d’expérience en développement durable, notre équipe pluridisciplinaire conseille les entreprises qui souhaitent accélérer leur démarche RSE.
Découvrez notre accompagnement